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soit, prostituée en maison ou en carte, femme galante, de misère ou de luxe, prend sur lui, sur sa conscience, la responsabilité de la déchéance de cette créature et se fait le complice des souteneurs et des proxénètes, coupable et responsable, qu’il le veuille ou non, de toutes les conséquences de son acte.

Lisez maintenant, avec attention, ce qui suit. Ce sont des conseils autorisés qui vous sont donnés par des hommes de science :

« Il est nécessaire de faire savoir aux jeunes gens que la chasteté est non seulement possible, mais recommandable et salutaire, et aux hommes mariés qu’ils ont le devoir, au point de vue de la morale et de l’hygiène, d’éviter les rencontres de hasard. » — Vœu adopté par l’Académie de médecine dans sa séance du 3 avril 1917.

« Je vous mets au défi de me trouver dans toute l’histoire de la médecine, chez tous les peuples, une seule maladie — vous entendez bien : une seul — qui puisse être causée par l’abstention des rapports sexuels. » — Docteur Good, « Hygiène et morale » (p. 41).

« On a parlé indûment et à la légère des dangers « de la continence pour le jeune homme ». Vous avouerai-je que si ces dangers existent, je ne les connais pas, et que moi, médecin, j’en suis encore à ne pas les avoir constatés, et cependant les sujets d’observation ne m’ont pas manqué en la matière. » — Professeur A. Fournier, « Pour nos fils quand ils auront 18 ans » (p. 45).