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les mines et carrières des pays de charbons, les grottes souterraines du plateau central, de la France, des Alpes et des Pyrénées, des Baléares, etc., et enfin à travers les égouts de Paris et de la plupart des grandes capitales du monde.

Tout d’abord les 81 et 91 marches des nouvelles gares de la place de la République, de l’avenue Parmentier et du Père-Lachaise vont incontestablement développer singulièrement les maladies spéciales des femmes, si l’on ne se décide pas, comme je le demande toujours, à établir non pas des ascenseurs impraticables, mais des tapis roulants en pente douce pour remonter et descendre à volonté, sans fatigue dans les deux sens.[1]

Mais j’arrive à ce qui intéresse plus particulièrement le sort de l’ouvrier, au point de vue, sinon de la santé, au moins des modifications physiques de nos compatriotes employés sur le réseau du Métropolitain.

Évidemment ils seront même mieux que les employés des mines, que les ouvriers mineurs de la Belgique ou du Gard, puisqu’au lieu de respirer les poussières de charbon plus ou moins malsaines, ils respirent la créosote qui est un des antiseptiques les plus bienfaisants contre les affections de poitrine.

Mais à un autre point de vue, c’est bien le cas de le dire, ceux qui ne sont pas employés dans les trains lumineux, mais bien sur la voie obs-

  1. Si je suis bien informé, le Conseil Municipal paraît enfin décidé à écouter mes conseils, intéressant les dits tapis.