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au Conseil le contrôle le plus absolu possible sur les affaires de la cité, sans qu’il fût entravé par la Législature, mais avec le référendum soumettant à l’approbation des contribuables les dépenses extraordinaires et toutes les questions sortant de la routine.

2.o Il fallait consolider la dette de la cité de façon à réduire l’intérêt que nous payions alors.

3.o Il fallait réorganiser les bureaux d’administration de façon à obtenir une réduction considérable des dépenses, en donnant à leur action un plus haut degré d’efficacité, tout en assurant aux citoyens l’exécution des améliorations nécessitées par l’extension de la cité.

4.o Il fallait distribuer plus équitablement les taxes perçues par la ville.

5.o L’extension du gouvernement municipal de Montréal sur l’île était une question qui demandait l’attention immédiate du Conseil.

6.o La question de faire du Havre de Montréal le port national du Canada, question à l’ordre du jour depuis au-delà de 20 ans, s’imposait particulièrement à notre considération et exigeait une prompte décision.

La tâche à remplir était lourde et difficile, vous l’admettrez avec moi, cependant je n’hésitai pas un instant à l’entreprendre, comptant sur l’intelligence et la bonne volonté de mes collègues d’alors, et sur l’appui désintéressé de tous les bons citoyens en dehors du Conseil.

Malgré tous les efforts et le travail qui ont été faits depuis deux ans, quelques-unes seulement de ces questions vitales pour Montréal ont pu être réglées.

La charte de la cité, après des mois d’étude, a été refondue et approuvée par la Législature à sa dernière session.

Grâce aux pouvoirs obtenus, la dette de la cité a été consolidée d’une manière assez avantageuse pour assurer non seu-