Page:Pradez - La Revanche du Passé, 1900.djvu/104

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d’une fois à X… ; malheureusement, il était absent pour toute la journée. Il y avait bon air dans cette localité champêtre, beaucoup d’arbres, surtout des cerisiers, beaucoup de cerisiers. Elle réfléchit un moment, puis elle appela :

— André.

Et elle ajouta :

— Justement je parlais de ces dames à mon neveu.

Mme Georges se souvint vaguement avoir entendu l’institutrice mentionner l’existence d’un neveu qu’elle élevait. Elle fut surprise de voir entrer un homme fait, aux manières aisées et souriantes.

Interrogé, André dit à son tour ce qu’il savait sur X… C’était tout à fait la campagne. Il y avait beaucoup de cerisiers.

Il y eut un silence. Obsédée par le regard persistant d’André, Mme Georges laissait flotter devant elle des yeux vagues.

— Mais qu’a donc Élisabeth ? demanda Mme Musseau.