Page:Pradez - La Revanche du Passé, 1900.djvu/204

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Toutes les associations d’idées qui, pendant cette interminable soirée d’attente, avaient torturé l’esprit soupçonneux d’Élisabeth se dissipèrent. Elles s’envolèrent comme d’insignifiantes vapeurs dans la belle nuit d’été brillante et sereine. L’éternel mensonge de l’amour les emporta sur ses ailes diaphanes, et les éparpilla çà et là au gré de la brise nocturne.