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DEUXIÉME PARTIE.


cherchait à obtenir la marche en avant en donnant de petits coups de cravache sur le poitrail, tandis qu’il tenait le filet à mi-longueur, faisant face au cheval.

Comme on l’a vu dans le chapitre relatif au travail à la longe, je n’ai pas d’objection de principe à faire à ce procédé, sinon qu’il présente l’inconvénient grave d’exposer l’homme aux coups de l’avant-main et de rendre souvent le cheval chatouilleux.

En outre, l’attaque au poitrail ne sert à rien dans la suite du dressage, tandis que l’attaque aux flancs comme j’ai eu à la décrire est la meilleure préparation à l’éperon.

Enfin, dans le système de Baucher, on tire sur l’avant-main, qui doit, si on réussit à le mettre en mouvement, entraîner l’arrière-main, tandis que, par mon procédé, c’est l’arrière-main qui s’engage et pousse l’avant-main. Or ce dernier mouvement est le principe même de toute équitation.


III

Mise en main, flexion directe.


Quand mon cheval marche bien avec moi autour du manège à main gauche, je change de côté et je recommence le même exercice sur l’autre main. Puis, dès que je suis satisfait, je commence la mise en main.