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Page:Privas - Chansons vécues, 1903.djvu/222

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Chansons vécues

 
Qui, de nouveau te fait la cour
Pour que tu veuilles en retour
Être sa muse ;
Sois ma muse, fille des nuits,
Déesse superbe qui luis
Au sein du monde,
Sois, ma muse, et que tes rayons
M’apportent dans leurs reflets blonds,
Ta beauté blonde.



Que tu sois la vierge au front blanc
Dont n’a jamais battu le flanc
Sous la caresse,
Et qui traverse le ciel bleu,
Insensible au brûlant aveu
Qu’on lui confesse,
Ou que tu sois, ô ma Tanit,
La courtisane qu’un prurit
D’amour entraîne,
Et qui passe en cherchant des yeux
Quelque beau soleil amoureux
Pour qu’il l’emmène,