Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 1, 1857.djvu/125

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 125 —

exemple, soit comme initiative, à développer des études utiles par leur nature et inévitablement fécondes dans leurs applications.

M. M. de Barrau rend compte ensuite du Congrès des Sociétés savantes, qui s’est réuni, à Paris, le 13 avril 1857. Délégué, avec M. Armand Guibal, par la Société littéraire et scientifique de Castres, ils ont pris part ensemble à plusieurs délibérations et ont pu comprendre par les sujets étudiés et la direction des débats, l’esprit qui les animait.

Les Sociétés des départements doivent attendre de ces Congrès de nombreux et importants avantages. Trop longtemps, l’isolement a paralysé leurs efforts. Sans lien entre elles, sans protection efficace de la part du gouvernement, elles s’agitaient dans un cercle étroit où s’exerçait péniblement et stérilement une activité réduite à ses propres forces. Les Congrès qui prennent tous les ans une importance nouvelle, une direction plus vigoureuse donnée aux recherches, une publicité plus grande rendant les solutions accessibles à tout le monde, sont déjà de sûres garanties d’une amélioration importante. Les encouragements multipliés donnés aux Sociétés par le gouvernement, la protection éclairée dont il couvre ces réunions consacrées à des études sérieuses, à des travaux utiles, assurent l’avenir et le rendront fécond.


M. M. de Barrau fait un rapport sur les envois adressés à la Société par M. Dardé, avoué à Carcassonne.

M. Dardé est un de ces esprits ardents, infatigables, qui se donnent la mission de relever et de mettre en lumière tout ce qui, autour d’eux, risquerait d’être méconnu ou de disparaître. Il a pu rendre ainsi des services importants, et combattre bien des injustices. Il a pu donner à certains hommes leur place, et dissiper ces dispositions jalouses, ou faire taire ces dénigrements