Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/100

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Méditerranée, et aussi fort avant dans les terres. Les fouilles faites sur le plateau de St-Jean, ont mis au jour un grand nombre de ces pièces d’airain. Jusqu’à présent, il n’en avait pas été trouvé dans l’intérieur de la ville, et il ne serait pas étonnant que celle qui va entrer dans la collection de la Société, quoique trouvée dans la rue Henri IV, eût cette origine.

Une nouvelle brochure de M. A. Chevallier est renvoyée à la commission chargée de l’examen des envois précédents.


M. Maurice de BARRAU rend compte de deux livraisons adressées par la Société d’agriculture, industrie, sciences et arts de la Lozère. Les questions traitées dans les diverses séances sont nombreuses, et portent sur des sujets différents. M. M. de Barrau appelle particulièrement l’attention de la Société sur celles qui sont relatives à l’agriculture et à l’industrie. Elles renferment des détails intéressants et d’utiles indications.

M. le président rappelle l’invitation adressée à la Société par M. l’inspecteur d’Académie en résidence à Albi, au nom de M. le recteur de Toulouse. Il s’agit de contribuer à un vaste travail d’ensemble destiné à combler une lacune de notre histoire nationale, en réunissant tous les éléments relatifs à la topographie des Gaules jusqu’au Ve siècle.

Il serait à désirer que les travaux des membres de la Société fussent réunis, de manière à présenter un tout complet, d’où résulterait la confirmation des études faites jusqu’à présent sur les environs de Castres, et consignées dans des ouvrages spéciaux, ou leur rectification d’ensemble et de détail.


M. C. VALETTE offre à la Société deux dessins reproduisant les deux faces d’un monument en pierre qu’il a