Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/230

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contrer. Il en résulta des enseignements qui ne furent pas perdus. Les partis devinrent moins belliqueux ; on se fit des concessions, et ainsi se forma l’école moderne qui manifestera supériorité, en mettant au jour des œuvres splendides de lumière et de couleur, relevées par ce goût et ce sentiment de la forme, qui tend à devenir aussi correct qu’élégant. Le retour du marché, de M. Troyon, est une des merveilles de cette ère nouvelle.

M. Villemsens, a exposé des Gitanos, Cette peinture de la nature dégradée, se fait remarquer par la pureté de la ligne et l’éclat de la couleur.


Séance du 9 juillet 1858.


Présidence de M. A. COMBES.


M. de CAUMONT soumet à la Société le projet de tenir à Castres, une session de l’Institut des Provinces.

La Société accueille ce désir, à la réalisation duquel elle sera heureuse de concourir, lorsque le moment sera venu. Elle sait tout ce que l’on peut attendre, pour le développement et le progrès des études locales, de la communication des idées. À une époque où l’association a réalisé de si magnifiques résultats, au point de vue industriel, n’y aurait-il pas avantage, pour les hommes d’étude, de se trouver sur le même terrain, de poursuivre un même but, et de s’aider par les moyens que fournit l’expérience ? Tout, aujourd’hui, jette les Sociétés dans cette voie. Il est bon qu’elles