Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/297

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les nations du monde, ont pour effet de produire une salutaire émulation, et de faire naître, dans chaque centre, le désir de se produire avec tous ses avantages, et de mettre en lumière tous ses progrès. Mais cette pensée est-elle comprise partout ? Ce but est-il poursuivi ? Les faits ne semblent pas permettre de le supposer ; et l’exposition de Toulouse, a bien provoqué un mouvement fécond autour d’elle, mais il ne s’est rien produit de collectif ; chaque industrie, chaque producteur a pris sa place sans se rattacher en aucune manière, à ce qui se manifestait dans un certain rayon, sans permettre de juger du degré de développement atteint, pendant une période, par le travail, la persévérance et l’activité, dans une circonscription déterminée.

L’exposition de Toulouse était et devait être méridionale ; et chaque département du Midi aurait dû tenir à honneur de s’y faire représenter d’une manière complète. C’était, pour plusieurs d’entre eux, un moyen de sortir de l’espèce d’obscurité qui se fait autour d’eux, par leur éloignement de Paris, et l’absence de ces communications rapides qui donnent à l’activité humaine, une surexcitation si puissante et si féconde. Tous ne l’ont pas compris, tous n’ont pas su profiter de cet avantage : bien peu d’ailleurs s’y sont présentés en corps, de manière à pouvoir donner une idée des ressources dont ils disposent en commun.

Il est cependant permis à l’observateur de grouper ce qu’il a trouvé isolé, et d’essayer d’en faire sortir quelque chose qui se rapporte à une idée collective. C’est ce qu’a fait M. Combes pour le département du Tarn.

La section des beaux-arts présente 8 noms qui par eux-mêmes, ou par les ouvrages qu’ils ont signés, lui appartiennent. Ce sont :

M. André Albrespy, auteur d’une vue de Castres, d’un beau portrait, et d’une excellente copie du Guide.