et fédérative de la Propriété, dont j’ai publié il y a vingt- cinq ans la critique[1]. L’étendue du sujet m’oblige à renvoyer cette importante étude à un autre temps.
— Je parlerai dans la troisième partie de ce volume du libre-échange, de la liberté de coalition et de quelques autres questions d’économie politique, qui ne peuvent se résoudre que par le principe de mutualité.
Ce qui constitue le droit économique, dont j’ai mainte fois parlé dans des publications antérieures, en d’autres termes, l’application de la justice à l’économie politique, on doit le comprendre maintenant, c’est le régime de mutualité.. En dehors des institutions mutuellistes, librement formées par la raison et l’expérience, les faits économiques ne sont qu’un imbroglio de manifestations contradictoires, produit du hasard, de la fraude, de la tyrannie et du vol[2].
Le droit économique donné, le droit public va s’en déduire immédiatement. Un gouvernement est un système de garanties ; le même principe de garantie mutuelle, qui doit assurer à chacun l’instruction, le travail, la libre disposition de ses facultés, l’exercice de son industrie, la jouissance de sa propriété, l’échange de ses produits et services,