Le principe juridique, républicain, de la fédération ;
L’occasion favorable : l’Autriche vaincue, la France offrant sa garantie ;
La question romaine à résoudre, ce qui voulait dire la Papauté à séculariser, l’Église à révolutionner ;
La plèbe à émanciper ;
Les susceptibilités politiques et commerciales de la France, l’amour-propre de l’Empereur, à ménager ;
Le progrès des nations à servir et l’équilibre européen à reformer, par le développement des fédérations.
Si ce qu’on nomme opportunité, en politique, n’est pas un vain mot, j’ose dire qu’elle se trouvait là.
La Démocratie néo-jacobine n’a admis aucune de ces considérations. La géographie a été par elle méconnue ; — l’histoire dédaignée ; — les principes foulés aux pieds ; — la cause du prolétariat trahie ; — l’occasion repoussée ; — la garantie française méprisée ; — la question romaine embrouillée ; — la France menacée, compromise ; — l’Empereur blessé ; — le progrès européen sacrifié, sous prétexte de nationalité, à une conspiration d’aventuriers et d’intrigants. Nous connaissons la suite.
Il n’a tenu qu’à Garibaldi, à certain moment de sa carrière, de donner à l’Italie, avec la liberté et la richesse, toute l’unité que comporte entre cités indépendantes un régime de garanties mutuelles, mais que l’on ne trouvera