po traits d’individus, — l’école typique aurait à faire le portrait de race : travail immense et très-utile pour l’ethnographie. J’ai peu voyagé, et j’ai pu constater qu’en France, le Franc-Comtois, le Lyonnais,le Bourguignon, l’Auvergnat ne se ressemblent point. Que serait-ce si, hors de France, on étudiait les types de l’Europe et du monde entier ? L’Anglais, l’Allemand, le Juif, présentent bien des différences. Le Moscovite et le Polonais, que je persiste à considérer l’un et l’autre comme Slaves, n’en ont pas moins. Je ne dis rien des Chinois. — D’où vient donc que les artistes ne font aucune distinction dans leurs tableaux de tous ces types ? L’art pour eux n’a qu’une figure : ce qui est -absurde. - Toutes les races doivent être conservées, représentées dans leur type, dans leur physique, dans l’expression de leurs tempéraments et aptitudes. La seule école qui, depuis les Égyptiens, ait respecté cette règle, est l’école hollando-flamande ; elle nous a si bien familiarisés avec le type de sa race, qu’un Parisien qui ne connaît des Pays-Bas que les tableaux du Louvre, une fois arrivé à Bruxelles, à Bruges, Gand, Anvers, Amsterdam, se croit en pays de connaissance.
La seconde école, indicative du deuxième degré d’art ou d’idéalisme, est l’école allégorique, symbolique, mythographique, hiéroglyphique. Née avec la religion, avec les symboles, elle a accompli son œuvre ; elle n’a lien à faire. Ses monuments imités