social ; dans le troisième, la commandite, c’est une force économique que la société met en action, soit la force collective, soit la division du travail ; dans le quatrième, la société se confond avec l’assurance : c’est un contrat aléatoire, inventé précisément pour suppléer à l’absence ou à l’inertie de la fraternité.
Dans aucune de ces circonstances, on ne voit la société subsister par la vertu de son principe ; elle dépend de ses moyens, d’une cause externe. Or, c’est un principe premier, vivifiant, efficace, qu’on nous a promis, et dont nous avons besoin.
On s’associe encore pour l’économie de consommation, afin d’éviter le préjudice des achats au détail. C’est le moyen que conseille M. Rossi aux petits ménages, à qui leurs ressources ne permettent pas d’acheter en gros. Mais cette espèce d’association, qui est celle des acheteurs de viande à la criée, témoigne contre le principe. Donnez au producteur, par l’échange de ses produits, la facilité de s’approvisionner en gros ; ou ce qui revient au même, organisez le commerce de détail dans des conditions qui lui laissent à peu de chose près les mêmes avantages de bon marché qu’à la vente en gros, et l’association devient inutile. Les gens aisés n’ont pas besoin d’entrer dans ces groupes : ils y trouveraient plus d’ennui que de profit.
Et remarquez encore qu’en toute société ainsi constituée sur une base positive, la solidarité du contrat ne s’étend jamais au delà du strict nécessaire. Les associés répondent l’un pour l’autre devant les tiers et devant la justice, oui, mais seulement en ce qui concerne les affaires de la société ; hors de là ils restent insolidaires. C’est d’après cette règle que plusieurs associations ouvrières de Paris, qui d’abord avaient