Page:Proudhon - Idée générale de la Révolution au dix-neuvième siècle.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Première étude. — Les réactions déterminent les révolutions.

Deuxième étude. — Y a-t-il raison suffisante de révolution au dix-neuvième siècle ?

Troisième étude. — Du principe d’Association.

Quatrième étude. —Du principe d’Autorité.

Cinquième étude. — Liquidation sociale.

Sixième étude. — Organisation des forces économiques.

Septième étude. — Dissolution du Gouvernement dans l’organisme économique.


Ce n’est pas un récit, c’est un plan spéculatif, tableau intellectuel de la Révolution.

Mettez là-dedans de l’espace et du temps, des dates, des noms, des manifestations, des épisodes, des harangues, des paniques, des batailles, des proclamations, des tours de main, des évolutions parlementaires, des vengeances, des duels, etc., etc. : vous aurez la Révolution en chair et en os, comme dans Buchez ou Michelet.

Pour la première fois, le public aura pu juger l’esprit et l’ensemble d’une révolution avant qu’elle s’accomplît : qui sait ce que nos pères se seraient épargné de désastres, si, abstraction faite des hasards, des partis et des hommes, ils avaient pu lire, par avance, leur propre destinée ?

J’aurai soin, dans cet exposé, de m’attacher le plus qu’il me sera possible à la preuve de fait. Et parmi les faits je choisirai toujours les plus connus et les plus simples : c’est le seul moyen de faire que la révolution sociale, qui n’a été jusqu’ici qu’une apocalypse, devienne enfin une réalité.