comprendre au lecteur ce que j’entends par droit des gens, et application aux rapports internationaux du droit de la force.
Aux questions générales, indiquées plus haut, p. 200, comme formant l’objet général et le corps du droit des gens, je joindrai donc, en fin de chapitre et comme sujet d’étude proposé au lecteur, les questions suivantes, toutes d’intérêt actuel.
Quelles sont, d’après le droit des gens ainsi rétabli, et démontré par les témoignages de l’histoire, les frontières naturelles de la France ?
Quid de la réunion de l’Irlande et de l’Angleterre ?
Quid de la séparation de la Hollande et de la Belgique, de la réunion des Flamands et des Wallons, des rapports entre la France et les Pays-Bas ?
Quid du rétablissement de la Pologne ?
Quid de l’opposition de la Hongrie aux projets de centralisation de la cour de Vienne ?
Quid du fédéralisme germanique ?
Quid de l’unité italienne ?
Quid du panslavisme et du scandinavisme ?
Quid du partage de l’empire ottoman ?
Quid de la restauration d’un empire grec ?
Quid de l’équilibre européen, et de la réformation de la carte politique de l’Europe ?
Quid d’une Sainte-Alliance des États, représentée par un Congrès, où se décideraient toutes les questions internationales ?
Quid des soi-disant guerres de principes ?
Quid de l’extradition ?
Quid des traités de 1815 comparés à ceux de 1648. Ces traités sont-ils, comme on le prétend, déchirés, ou subsistent-ils encore ?
Dans un ouvrage sur le droit des gens, imprimé à Turin, en 1859,