Page:Proudhon - La Pornocratie, ou les Femmes dans les temps modernes.djvu/216

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soin ; vigueur de paroles, de volonté, d’action, même de gestes... L’homme a la force, c’est pour en user ; sans la force, la femme le méprise, et c’est encore une manière de lui plaire, de la fasciner, de la séduire, que de lui faire sentir qu’on est fort.

La femme disputeuse, chicanière, épiant les occasions, heureuse de faire mentir la raison maritale. — Répondre peu ou point du tout, s’arranger de manière à avoir la raison pour soi, et vouloir. — Volonté, c’est souveraineté, c’est plus que raison.

Enfin, bien méditer que la femme a été donnée à l’homme pour sa félicité et pour le développement de sa dignité et de sa justice, pour la joie intime de son cœur ; mais à la condition qu’il se rendra maître absolu d’elle, la soumettra à sa raison ; qu’elle vivra de sa vie, se confondra avec lui, tout en lui servant d’auxiliaire, de partenaire et d’interlocutrice.

— Je ne dis rien de la galanterie et de ses formes. — Là où elle est reçue, c’est une manière, comme de savoir danser, saluer, marcher, etc. Il est reçu, dans le monde le plus raffiné, que la galanterie ne tire pas plus à conséquence pour la domination de la femme que pour ses