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IV

Physiologie de la femme émancipée.

La nature est toute puissance et toute harmonie. Mais ses œuvres, selon la juste observation de Raphaël, ne sont pas toujours telles qu’elle les veut : elles portent bien souvent le signe de la faiblesse et de la laideur. C’est une des raisons pour lesquelles la nature a créé l’homme : tout en se glorifiant elle-même par la production de ce chef-d’œuvre, elle s’est donné en lui un contemplateur et un critique, assez intelligent pour saisir les lois de la création et en concevoir l’idéal; assez fort pour en réparer les défectuosités et en guérir les blessures, mais trop faible cependant, et de corps et d’esprit, pour la changer elle-même et la détruire. L’homme lui-même, dernier né de la nature, chargé de mettre à l’ordre du monde la dernière main, l’homme, tel qu’il se manifeste, n’est pas plus que les autres créatures, parfaitement conforme à son type. Aussi son œuvre de réparation commence et finit