« En 1847, année de prospérité pour la navigation intérieure, les trois canaux de Bretagne
« ont dépensé | 653,319 fr. | |
« Ils ont produit | 160,125 | |
-------------- | ||
Déficit | 493,194 |
« Les dix canaux ci-après (dans lesquels se trouvent compris les trois de Bretagne) :
Du Nivernais, Du Berry, Latéral à la Loire, De Nantes à Brest, D’Ille-et-Rance, Du Blavet, Du Rhône au Rhin, De Bourgogne, D’Arles à Bouc, Du Centre, |
} | Actions de jouissance rachetées. |
ont produit pendant six ans, — de 1845 à 1850 inclusivement, — 3,805,576 fr., soit en moyenne 562,579 fr. 16 c. de bénéfice net. »
Ce serait pour les droits de jouissance des sept canaux productifs une annuité de 281,239 fr. 58 c, soit 40,177 fr, 08 c. par canal, et pour la Compagnie des Quatre-Canaux, néant.
Voilà les éventualités de profits que le gouvernement rembourse au prix de 40 millions et plus, 40 millions dont il n’a pas touché un sou, sur lesquels il ne doit absolument rien, puisque le droit de jouissance était une clause aléatoire que le contrat ne garantissait ni en minimum ni en maximum. Les conditions du prêt sans cette clause étaient déjà trop onéreuses.
Le succès des trois Compagnies est de bon augure pour les autres.
Il en coûte cher pour se débarrasser des usuriers, et Montesquieu a eu quelque raison d’écrire :
« Les banquiers soutiennent l’État comme la corde soutient le pendu. »
Les canaux de Bretagne, du Nivernais, du Berry, et le canal latéral à la Loire ne forment qu’une Compagnie.
Les canaux de Bretagne sont au nombre de trois. — 1o Le