mort comme à Corinthe, où une pénalité pareille avait été établie relativement à des déclarations analogues, dans un système d’impôt auquel le comique Diphilus fait allusion, mais qui nous est resté inconnu. »
L’impôt sur le capital se rencontre aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, dans quelques cantons suisses. Les déclarations sont contrôlées quant à leur exactitude, ici par des conseils municipaux, là par des prud’hommes spéciaux, ailleurs par la publicité des rôles et l’expertise que chacun peut faire d’après cette publication. Les déclarations frauduleuses sont punies de l’amende et quelquefois de la prison…
Mon Dieu ! qui nous trouvera un système d’impôt dans lequel le citoyen ne soit pas placé entre sa conscience et son intérêt ? Qui nous délivrera de cette atrocité fiscale, où le contribuable est attaqué par l’impôt le pistolet sur la gorge ?
Dis-moi le chiffre de ta fortune, et si je trouve que tu mens, je t’exproprie !… N’avez-vous donc pas assez de votre cadastre, de votre enregistrement, de vos douaniers, de vos gabelous, de vos rats de cave ? Sommes-nous si éloignés du régime féodal, l’impôt est-il si modéré, si bien administré, la prospérité publique si grande, que tout citoyen doive tenir à honneur de témoigner contre lui-même et de rendre à l’impôt selon l’expression technique, tout ce que l’impôt peut exiger et que lui-même est capable de rendre ? Comment ne voit-on pas qu’en pareille matière c’est au fisc d’agir, d’inventorier, d’estimer, au citoyen de