disait autrefois improductives. Nous n’avons à nous occuper que des premières. Parmi les services reproductifs de l’État on compte :
1. Le crédit public, foncier, mobilier, commercial ;
2. Les voies de transport ;
3. Les mines ;
4. Les docks ;
5. Les eaux et forêts : sous ce titre on peut comprendre les travaux de défrichement, desséchement, endiguement, irrigation, reboisement, etc. ;
6. Les postes et télégraphes ;
7. Les poudres et salpêtres.
Chacun de ces services peut être en même temps pour l’État une source plus ou moins importante de revenu, un impôt : c’est sur la nature du service et sur son produit budgétaire que nous devons nous expliquer.
Crédit public. — Je ne conçois pas que des esprits sérieux, se disant économistes, obligés par la spécialité même de leurs études de reconnaître que l’humanité ne se compose pas seulement d’individus, qu’il y a aussi des unités d’ordre supérieur, qu’on appelle compagnies, communes, corporations, tribus ou cités, dont la plus haute est l’État ; des écrivains qui ne cessent de dire que l’État est le représentant et le gardien des intérêts généraux, à ce titre l’organe moteur et souverain de la société, devant laquelle toute individualité doit s’incliner ; je ne conçois pas, dis-je, que de pareils hommes, sous prétexte de liberté, in-