C’est-à-dire : rien n’est beau que le vrai. Rien n’est digne d’un homme libre que l’amour, ou que la haine de l’amour. Et encore : Que cette nef elle-même de Notre-Dame soit rasée à tout jamais, si Marie n’est pas vraiment Notre-Dame et notre très véritable Impératrice. Que cette France périsse, que ces vingt siècles de chrétienté soient à tout jamais rayés de l’histoire, si cette chrétienté est mensonge. Que cette France chrétienne soit maudite, si elle a été édifiée sur l’erreur et l’iniquité. « Je n’adorerai point ce que vous adorez. » Toute la question est donc d’adorer ou de ne pas adorer, mais adorer n’est pas autre chose que connaître. La considération de la France, elle-même, s’efface devant la certitude œcuménique.
Que l’on se figure, sur ces joyeux sommets et dans cet air purifié, l’apparition du grand-prêtre Antistius. Amère déri-