tations. Peut-être si l’attention d’Hahnemann eût été attirée sur ce point, il aurait reconnu une âme de seconde, de troisième, de quatrième majesté ; car c’était le seul moyen qui lui restait pour généraliser sa formule sur tout ce qui vit !
Est-il besoin de faire ressortir tout ce qu’il y a d’illogique dans cette manière de voir ? Nous ne le croyons pas, car l’erreur saute aux yeux ; nous l’avons fait pressentir.
De plus, on comprend facilement que le médecin de Leipzig fut entraîné par des inspirations rêveuses au-delà des conceptions humaines ; c’est pourquoi son système a été conduit aux plus étranges conséquences. Nous conseillons donc aux partisans de l’homœopathie qui voudraient se mettre à l’abri de tout sarcasme, d’être un peu mieux initiés que leur chef sur le moyen de formuler une loi générale.
Cela étant dit en passant, continuons notre analyse.
L’homœopathe se trouvant en présence d’un malade, la seule chose qui le préoccupe c’est la symptomatologie, nous l’avons dit. Son rival au contraire, l’allopathe, cherche à découvrir le siège du mal, le pourquoi, c’est-à-dire la cause ou les causes de la maladie ; puis comme le premier il fait un ramassis de tous les symptômes dans le but d’arriver à la nature du mal, d’en tirer un jugement, le pronostic, et d’en assurer son traitement. Comme on le voit, le champ de l’homœopathe est bien restreint ; c’est un système sans bases, entouré d’imperfections.
En effet, est-il possible d’obtenir la guérison d’une maladie par une médication basée sur le simple examen symptomatologie ? En supposant que le remède employé se trouvât dans de bonnes conditions pour attaquer la maladie, nous répondrons que celle-ci persistera tant que la cause pathognomonique fera sentir son action. Une chose indispensable donc et que l’on ne doit jamais perdre de vue dans toutes les affec-