comme autant d’affections faciles à guérir par la méthode homœopathique.
En présence de ces faits qui frappent les pathologistes, il semblerait que le mot incurable dût être rayé de la médecine. Mais ce qu’il y a de certain, c’est que ce n’est pas à l’homœopathie que ce résultat sera dû. Ce que les vétérinaires homœopathes rapportent comme des guérisons pour les maladies que nous venons d’examiner, doit être considéré comme des affirmations données à la légère, comme de pures fictions. Du reste si les homœopathes avaient de tels priviléges, il serait chose fort étrange que la vétérinaire ne comptât pas dans son sein un plus grand nombre de partisans et qu’elle se refusât de porter remède à certaines maladies qu’elle considère comme au-dessus de ses moyens.
Mais pour nous le choix est fait, et la doctrine homœopathique, composée seulement d’observations illusoires, d’assertions sans preuves et de démonstrations impossibles, n’a point sa raison d’être ; et la science s’étonne qu’un système qui se fait une idée aussi fausse et aussi superficielle de l’organisme et de ses maladies ait pu, à notre époque scientifique, trouver créance chez des médecins qui ont toujours eu la prétention de ne pas sortir du rôle d’hommes sérieux qu’ils s’étaient dévolu.
- M. Puig.
- M. Puig.