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Page:Puyjalon - Récits du Labrador, 1894.djvu/49

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RÉCITS DU LABRADOR

d’application, il serait, je crois, très opportun d’éviter les deux seuls dangers qu’elle présente : le trop grand fractionnement des lots ou leur trop grande étendue.

J’ai maintes fois entendu dire que l’eider s’élevait en domesticité. Je n’ai jamais pu, hélas ! constater la réalité d’un fait qui serait d’une importance capitale, s’il se confirmait. Mais je ne vois pas d’obstacles sérieux à la domestication de cet animal, ses habitudes et ses mœurs le rapprochant assez de nous pour qu’il puisse être relativement assez facile de lui faire accepter notre présence et nos soins. Quoi qu’il en soit, j’espère que mes efforts, timides et sans valeur, guideront vers l’oiseau qui m’est cher, des sympathies plus autorisées et surtout plus puissantes que les miennes.