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quels recueils ils ont été imprimés : ce sont ceux e l’antiquaire Zoëga, et de Lacépède (1825).

— Exposition de la doctrine botanique et du système de physiologie végétale que Théophraste enseignait dans ses cours privés. Paris, de l’impr. d’Hautel, 1822, in-8 de 20 pag.

— Exposition du tableau philosophique des connaissances humaines. Paris, de l’impr. nationale, 1802, in-8, 1 fr.

A peine âgé de vingt ans, M. Thiébaut osa reprendre le travail de Bacon et de Diderot sur les connaissances humaines. Son entreprise ne fut point jugée téméraire, puisqu’elle obtint les suffrages de la classe des sciences morales et politiques de l’Institut : l’ouvrage fut même imprimé aux frais du gouvernement.

— Genêt (du) considéré sous le rapport de ses différentes espèces, de ses propriétés et des avantages qu’il offre à l’agriculture et à l’économie domestique. Paris, D. Colas, 1810, in-8 de 92 pag.

On trouve à la fin de cet opuscule une bibliographie ou notice en vingt-neuf articles, des ouvrages qui ont été publiés sur le genêt. Cette production, la plus étendne qui existe sur cet arbuste utile, pent dispenser de recourir à ceux qui ont précédemment traité la même, matière. (Note tirée de M. Peignot.)

— Manuel du cultivateur français, ou l’Art de bien cultiver les terres, de soigner les bestiaux et de retirer des unes et des autres le plus de bénéfices possibles. Paris, Roret, 1829, 2 vol. in-18, 5 fr.

— Manuel théorique et pratique du vigneron français, ou l’Art de cultiver la vigne, de faire les vins, les eaux-de-vie et vinaigres. Paris, Roret, 1823, in-18, fig. — IIIe édition, revue et corr. Paris, le même ; 1827, in-18 avec 3 planches, 3 fr.

— Mémoire sur les dahlias, leur culture, .leurs propriétés économiques, et leurs usages comme plante d’ornement. Sec. édition. Paris, Roret, 1834, in-8 de 24 pages.

— Orme (de l’). Paris, 1811, in-8.

C’est une monographie, on traité complet sur cet arbre. Ce travail est divisé en cinq parties. Dans la première, M. Thiébaut décrit l’orme, ses différentes espèces et variétés ; dans la seconde, il parle de son historique, de ses qualités et de ses usages ; dans la troisième, il traite de sa culture ; dans la quatrième, il le considère dans ses maladies et dans les animaux qu’il attire et qui lui sont nuisibles ; enfin, dans la cinquième etdernière partie, il donne la synonymie de l’orme et sa bibliographie. (Note tirée de M. Peignot.)

— Notice historique et bibliographique des journaux et recueils périodiques, de politique, de littérature et des sciences, publiés au 1er janvier 1821, tant en France que dans les diverses parties du globe. Paris, 1821, in-8.

— Préjugés particuliers à l’Agriculture. Paris, 1812, in-8.

— Recherches, sur les plantes connues des anciens sous le nom de « ulva ». Paris, de l’impr. de d’Hautel, 1822, in-8 de 28 pag.

— Relations des fêtes champêtres célébrées (annuellement) par la Société linnéenne, du 24 mai 1822 an 24 mai 1827, jonr anniversaire de la naissance de Linné. Paris, au secrétariat de la Société, 1822-27, 6 cah. in-8.

— Traité de l’éducation des animaux domestiques, dans lequel on indique les moyens les plus simples et les plus sûrs de les multiplier, de les entretenir en santé, et d’en tirer le plus d’avantages possibles. Paris, Audot, 1820-23, 2 vol. in-12, 6 fr.

— Traité du père de famille. Paris, 1799, in-12.

— Voyage à Ermenonville, contenant des anecdotes inédites sur J.-J. Rousseau, le Plan des jardins et la flore d’Ermenonville. Paris, Audot, 1819, in-12 avec une grav., 3 fr. — IIIe édit. Paris, l’Auteur ; Debausseaux, 1826, in-12 avec planches.

— Voyage à l’île d’Elbe, suivi d’une Notice sur les îles de la mer Tyrrhénienne. Paris, Colas, 1808, in-8 avec cartes et pl.

— Voyage à l’île des Peupliers. Paris, Lepetit, an xii (1799), in-12, orné de 4 jolies gravures, par Mariage, 2 fr. ; sur pap. d’Angoulême, 2 fr. 50 c., et sur pap. vél., fig. avant la lettre, 8 fr.

Une biographie récente dit que le premier écrit de M. Thiébaut de Berneaud, traitant des sépultures, parut eu 1797. Nous n’avons jamais vu cet écrit ; pourtant les auteurs de la biographie en question ajoute que cet écrit fixa l’attention du conseil des Cinq-Cents, et du conseil des Anciens. En 1804, d’après la même biographie, il écrivit sur la fièvre jaune qui venait d’éclater à Livourne. Son Mémoire fut poblié en italien ; à l’Institut, il fut le sujet d’un rapport très-favorable.

Tous les ouvrages de science et de littérature de M. Thiébaut de Berneaud sont le fruit, de l’observation. L’auteur s’y montre sans cesse avec ses principes politiques ; il exprime hautement sa pensée, il parle toujours dans l’intérêt de son pays, et attaque sans ménagement toutes les doctrines qui lui paraissent erronées, quel que soit l’éclat qui environne ceux qui les professent. Jamais, dans la manifestation de sa pensée, il n’a marché sous les bannières d’aucune coterie.

Outre les ouvrages que nous venons de citer, M. Thiébaut de Berneaud a coopéré activement à plusieurs ouvrages périodiques : au Cours pratique d’agriculture, publié en 1809 par Sonnini ; à la Bibliothèque des propriétaires ruraux, de 1809 à 1813 inclusivement ; aux Annales des voyages, publiées par Malte-Brun ; à la Biographie universelle, etc. Il a été le principal rédacteur de la Biblio-