l’air du Pater dibi boudy avoo une cadence un peu moins tratnanle :
Tfoïk mezo
Bara lez
’Nn h tnt gouezo
Chai e-tnei ;
« Petite ronde ivre — pain au lait — celui qui tombera — ira dehors* »
De huit & dix ans^ ce sont, sur le même air encore, d’autres paroles :
Barzig ha barzîg a Gonerir
An mab ar roue gand daou pe dri,
Gand eur bagad a bichoned
« Petit barde el petit barde de Gonéri, — il arrive, le fils du roi avec deux ou trois, — avec une bande de pigeons*,.» Quel que soit le sens de « Barzig a GoneA », quelle autre allure el quel horizon nouveau 1 Troïk mezo était une série de spondées entremêlées d’iambes à peine accentués ; le mouvement était encore andante. Il est devenu allegro dans Barzig ha barzik et maintenant, à peu près rien que Tiambc ou le dactyle. Du coup, rimagination s’est ouverte au merveilleux : « Le fils du roi vient avec ses pigeons rouges et blancs et violets. ,, » La chanson et Pair, k L’avenant de Pàge* Les filles de quinze ans tournent encore en rond* Toujours la ronde. Il y a dans leur sonn un prélude significatif ; à travers une insouciance avec peine déguisée, ou pressent comme un symptôme des prochaines amours,
PWhig eui ann Douar-Newe*.* —
« Jeune fille de la Terre-Neuve... »
Et puis, les jeunes gens, avec les chants de guerre ou de table.
Ajoutons les sonn de métiers, certaines chansons satiriques, et toute chanson, en général, composée sur un air qui s’accommode à la saltation.
1, Voj. plus loin, aui « gwerz et jonn. *