Page:Quellien - Chansons et danses des Bretons.djvu/73

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Celle-ci (l’orpheline} alla avec elle (sa maîtresse) au pardon, — parce qu’elle était une fille de façon.

Comme elle entrait dans le grand bois, — de venir une envie de dormir à sa maîtresse grande ;

Et elles de s’asseoir sur la verdure, — (la servante) de prendre la tête de sa maîtresse dans sen giron :

« Et de venir une chose (voix) me dire : — « Tue ta maîtresse et obéis-moi. »

À cette voix-la j’ai obéi ; — j’ai mis ma main dans ma poche,

Et, lorsque j’eus mon couteau tiré, — je lui ai donné, à elle, sept coups de couteau.

Quand j’eus tué ma maîtresse grande, — je ne savais où la mettre ;

Et moi (d’) aller avec elle au Poullo, — de la cacher entre les feuilles,