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Page:Querlon Verrier - La Princesse a l aventure, 1904.djvu/17

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taient par groupes des ateliers, et entraient dans les guinguettes.

Une horloge sonna midi.

Alors, la plus jeune fille du roi eut faim. Elle s’assit à l’ombre d’une haie et mangea la seconde part de son fromage et de son pain.

Un vieux chien, un lézard et une mouche la regardaient manger. Elle partagea avec eux son repas et leur demanda ou étaient ses sœurs.

Le chien s’en alla en boîtant. Le lézard se glissa sous une pierre. La mouche bourdonna.

Comme l’ombre était étroite, la princesse se rapprocha tant qu’elle put de la haie, et s’étant étendue par terre, elle s’endormit.

Quand elle s’éveilla, le soleil était déja bas sur l’horizon. Un peuplier jetait une grande ombre violette sur la route.

Elle se sentit reposée et continua son voyage.

Devant elle, les côteaux s’inclinaient vers le fleuve. Les toits d’une ville luisaient. Elle gagna le bord de l’eau.

Le long de la rive étaient amarrés des remor-