Page:Quicherat - Petit Traité de versification française, 1882.djvu/67

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Et l’unique faveur, mon frère, où je prétends. RAc. Je renonce à l’empire où j’étais destiné.

Et cet aveu honteux où vous m’avez forcée. !D. 2* On peut employer les prépositions en, dans, au lieu de à, devant un nom de ville qui commence par une voyelle, afin d’éviter l’hiatus

Je serai marié, si l’on veut, en Alger. CORN.

Cassandre dans Argos a suivi votre père. RAC. Allez en Albion que votre renommée

Y parle en ma défense, et m’y donne une armée. VOLT. 3° La poésie admet un verbe au singulier avec plusieurs sujets du singulier

L’obstacle qu’ils y font peut. vous montrer sans peine Quelle est pour vous etmoi leurenvie et,leur haine. CORN. Une église, un prélat m’engage en sa querelle. BoiL. Que ma foi, mon amour, mon honneur y consente. RAC. D’où te bannit ton sexe et ton impiété. la.

Ane, cheval et mule aux forêts habitait. LA FONT. ELLIPSE. On appelle ellipse le retranchement d’un ou de plusieurs mots qui seraient nécessaires pour la régularité de la construction. Il y a des ellipses en prose nous ne nous occuperons que de celles de la poésie.

4° Les poëtes peuvent se dispenser de mettre un pronom en tête d’un second membre de phrase, quand bien même le sujet est déjà assez éloigné Mais je sais peu louer, et ma muse tremblante Fuit d’un si grand fardeau la charge trop pesante ;