Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/13

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Muses pour elles-mêmes et acceptent qu’elles se présentent moins élégamment parées, il faisait des éditions à meilleur prix. C’est dans une telle circonstance, probablement, qu’il transcrivit les Mimes d’Hérondas, en lettres onciales tracées un peu à la hâte, sur du papyrus de seconde qualité.

Seul cet exemplaire a survécu : il figure maintenant au British Muséum (Papyrus CXXXV), et pour la première fois M. Kenyon en a publié le texte en 1891[1].

Sans doute, le scribe ne s’est point appliqué ici à produire une merveille de calligraphie et de correction : les

  1. Kenyon, Classical texts from papyri in the British Museum including the newly discovered poems of Herondas (Londres, 1891).