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VIII


LE SONGE1


UNE FEMME


Lève-toi, esclave Psyllê2 ; jusqu’à quand seras-tu couchée à ronfler ? la soif tiraille la truie, et toi tu resteras là jusqu’à ce que le soleil entre et te chauffe le derrière ? Comment, l’indomptable, tu n’es pas malade des poumons à force de dormir ? et ce sont des nuits de neuf heures. Lève-toi, te dis-je, et allume si tu veux le flambeau, et envoie au pâturage la truie qui n’aime pas l’étable. Grommelle et gratte-toi jusqu’à