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LES QUATRE MIMES D’HÉRONDAS

ce que je vienne et t’amollisse le crâne avec le bâton.

Mégallis, paresseuse, toi aussi tu dors comme le Latmien3. Tu ne te fatigues pas à filer, et nous avons besoin d’une bandelette pour le sacrifice ; nous n’avons plus à la maison le moindre flocon de laine. Paresseuse, lève-toi.

Et toi, mon songe, si tu veux, Anna, écoute-le : car tu ne nourris pas un esprit informe.

Je pensais voir un bouc vigoureux, dans un ravin, venir de loin avec des chèvres aux belles cornes, et comme il allait atteindre le fond, il glissa. Et je suis moins forte que le courant, et les chèvres aussi sont emportées ; les chevriers. . . . . . . . . . . cherchent où il est. . . . . . .