Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/170

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sible : d’où sa restitution ό άνώνυμος θέων : « celui des dieux dont on ne dit pas le nom ».

4. Misa. Misa et Prôtogonê étaient nées de Dysaulès et de la déesse orphique Baubô. Il est assez probable que la procession dont parle Gyllis était une procession phallique, à en juger par le culte de Baubô elle-même et à considérer que le « Baubôn », dont s’entretiennent les femmes du VIe mime, est un phallos de cuir (Cf. Mime V, note 1).

5. Boiteuse, je lui aurais appris. Cela équivaut à dire qu’en lui « brisant les jambes » Mêtrikhê aurait rendu la démarche de Gyllis aussi tortueuse que ses paroles : « briser les jambes » est une formule courante d’injure.

II

1. Qu’il a lésé. Les dix vers suivants, dont le texte est assez mal établi, sont en quelques parties tout à fait incompréhensibles. Il semble cependant que Battaros, après avoir indiqué sa situation juridique, commence un exposé