Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/20

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Les citoyens de Kôs prétendaient leur sanctuaire indépendant de celui d’Épidaure et contemporain de celui de Trikka ; en quoi ils ne cédaient pas seulement à une sorte de vanité archéologique. Ils s’affranchissaient d’un monopole onéreux et prétendaient garder pour eux seuls tous les profits que peut donner à une ville bien administrée l’extraordinaire bonne fortune d’une visitation divine. Cela ne se fit pas sans quelques difficultés ; mais la toute-puissante protection des Ptolémées contribua à leur assurer l’autonomie religieuse et commerciale qu’ils souhaitaient ; et la richesse publique s’accrut encore.

Des médecins profanes faisaient aux prêtres d’Asklêpios une concurrence