Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/24

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qui fissent image, on lui dressa une statue de bronze.

Hérondas n’est point cité au nombre de ceux qui écoutèrent ce maître. Peut-être fut-il son contemporain ; peut-être au contraire est-il un peu postérieur à Théocrite lui-même : quelques vers du VIe mime sont presque textuellement semblables à un passage des Syracusaines.

C’est dans les mêmes termes à peu près que Praxinoa chez celui-ci et Korittô dans Hérondas gourmandent l’esclave trop lente à apporter une chaise. Mais il n’y a aucune raison pour assigner à l’un ou à l’autre des poètes le rôle d’imitateur. On devrait