Page:Quillard - Les Mimes d’Hérondas, 1900.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

se souvenir que l’idée de plagiat n’existait guère chez les anciens : les comiques latins se vantent très bien d’avoir emprunté leur sujet aux comiques grecs ; ils en tirent pour leurs pièces un présage de succès. Il est facile de s’apercevoir à la lecture d’Hérondas que les récriminations contre les esclaves, tant mâles que femelles, sont un des lieux communs du mime : une rencontre, entre lui et Théocrite, traitant des situations analogues, n’a donc rien qui doive surprendre ni d’où l’on puisse inférer un argument quelconque pour établir la priorité de celui-ci ou de celui-là.

Il est également vain de les mettre en parallèle, vu qu’ils se ressemblent peu. On les distinguerait volontiers en