Page:Quiniou - Eglise de St Thégonnec et ses annexes.djvu/29

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en champ de gueules et en fasce de gueules en champ d’or ensemble avec les macles ». L’écusson était entouré d’un cordon de saint Michel, et dans ce cordon à la partie supérieure se trouvaient les armes du Roy et de Bretagne à mi-partie.

L’annonce de l’adjudication des travaux que la fabrique voulait entreprendre était faite au prône de la grand’messe pendant trois dimanches consécutifs non seulement à Saint-Thégonnec, mais encore dans les paroisses voisines. La nouvelle circulait ainsi rapidement, et de différentes localités accouraient les architectes, entrepreneurs ou sculpteurs pour prendre part à l’adjudication. Il venait même du fond de la Cornouaille, de Carhaix et de Pont-Croix.

L’entreprise de 1650 pour les chapelles latérales sud fut confiée à Jean Bescond de Carhaix et ses ouvriers étaient les suivants : Yvon Huon, Guillaume Corre, Yvon Le Duff, Thomas Galliou, Pierre Jouhan et Guillaume Le Tauc.

L’adjudicataire des travaux à exécuter pour l’abside fut Guillaume Plédran appelé : « maître picoteur. » Il était payé vingt sols par jour tandis que ses ouvriers ne recevaient que quatorze sols. Les piqueurs de pierre étaient : Maurice Le Bras, Yvon Huon, Pierre Jouhan, Guillaume Le Tauc,