Georges Pouliqueu, Yvon Tanguy et Gabriel Guillou. Les darbareurs ou manœuvres n’étaient payés que dix sols par jour. C’était Hervé Picard et Guillaume Crec’hmine.
Outre ce salaire, la fabrique payait le logement des ouvriers, ainsi que les frais d’entretien de leurs outils. À chaque travail important, quand on posait par exemple le fondement d’une construction, ou que l’on mettait en place les pierres de taille, les ouvriers collationnaient aux frais de l’église. Les vieux registres énumèrent avec complaisance la quantité de pain, vin, viande et même poisson absorbée dans ces collations. Quelques habitants du bourg qui avaient probablement rendu quelques menus services aux ouvriers, ou peut-être n’étaient-ce que de simples curieux prenaient également part à ces repas. À l’occasion des charrois de pierres de la montagne d’Arrée, la fabrique faisait appel à la bonne volonté des paroissiens et se chargeait elle-même de pourvoir à la nourriture des charretiers. Tous les ans elle enregistre à son compte plusieurs barriques de vin à 36 livres la pièce et plusieurs bœufs de 60 à 80 livres chacun. Le pain qu’on servait aux charretiers provenait du froment donné en offrande à l’église. En ce temps comme aujourd’hui, un grand « gueuleton » était la clôture