qu’avaient les paroissiens d’embellir leur église. S’ils faisaient parfois quelques difficultés, c’était pour sauvegarder leurs droits seigneuriaux. C’était tantôt une tombe de leur famille qui devait disparaître par suite de l’agrandissement de l’église ; c’était d’autres fois leurs armoiries qu’une modification apportée dans l’édifice devait cacher. Autant de causes de dissension entre le Général de la paroisse ou fabrique et les seigneurs de l’endroit, souvent même, c’était là un motif de s’opposer à l’embellissement de l’église.
En 1670, nous voyons la dame douairière de Lézerdot et du Herlan, Marie de Clisson, s’opposer à la construction des orgues. Elle possédait un écusson dans la grande vitre, au-dessus du portail du bas de l’église, et elle n’entendait pas que la mise en place des orgues vint cacher ses armoiries. Le Général de la paroisse ne se laissa pas déconcerter par cette opposition, il risqua un procès et passa outre. Il fut cependant condamné à mettre en évidence, sur le buffet des orgues, les armes de la seigneurie du Herlan et de Lézerdot ; ce qu’il fit de bonne grâce puisqu’il avait atteint son but qui était de construire les orgues et d’exhausser à cette occasion la partie ouest de l’église. Le procès qui lui fut intenté fut d’abord jugé au siège présidial de Quimper pour être