ensuite envoyé à Rennes, devant le Parlement de Bretagne. Il fut condamné aux frais du procès. Ce qui lui revint à trois cents livres pour Quimper et à cent seize livres pour Rennes.
Cent ans plus tard, le 17 août 1770, le sieur Jean-Baptiste Philippe Morain du Coudray s’engagea à réparer les orgues en neuf mois pour 1.900 livres. Il présenta comme caution noble homme Jean Le Beau, père, négociant à Morlaix, place neuve du Port, côté de Tréguier.
Le 20 août 1863, eut lieu une nouvelle restauration des orgues par M. Heyer. Nous lisons dans la délibération du conseil de fabrique datée de ce jour. « L’orgue établi sous ce devis sera à regarder comme neuf, car il ne restera de l’ancien instrument que le buffet et une partie des vieux tuyaux qui, du reste, seront réparés de façon pour pouvoir rivaliser avec de neufs. » La dépense monta à 6.000 francs.
L’organiste était autrefois choisi pour six ans et il recevait pour une année un salaire de 150 livres, à condition de jouer des orgues pendant le service divin, les dimanches, les fêtes et les jeudis. Il devait veiller au bon entretien des orgues, moyennant trente livres par an, et la fabrique lui fournissait les matériaux nécessaires ; mais les gages du souffleur restaient à sa charge.