versé la somme de 270 livres pour « des augmentations et ornements qu’il a faits sur le rétable, suivant l’avis et le consentement de M. le recteur et des délibérants de la paroisse. »
Jacques Lespaignol n’exécuta pas à la lettre le plan qui lui avait été remis, car les dix colonnes de marbre noir dont il est fait mention dans l’acte notarié n’existent pas dans le rétable du Rosaire. Néanmoins, la sculpture et la dorure soumises au jugement des experts furent acceptées en 1700.
Après avoir fait exécuter le rétable du maître-autel, la fabrique pensa aussi à celui du Rosaire qui n’avait pu être achevé en 1697, puisque l’abside n’avait pas encore été exhaussée. Elle fit ajouter deux étages à celui qui existait précédemment et pour ce travail elle eut recours à Jean Laurent, menuisier de Guimiliau. L’affaire fut conclue le 24 août 1784 aux conditions suivantes : la fabrique devait fournir à l’entrepreneur une maison au bourg de Saint-Thégonnec « pour se loger et pour construire le dit ouvrage » et lui payer la somme de 3.700 livres. Mais, outre le rétable, Jean Laurent devait construire la balustrade de l’autel du Rosaire.
Le rétable actuel du Rosaire compte, au premier étage, quatre colonnes en marbre noir. La statue