Page:Récits de voyages d’un Arabe, trad. Lébédew, 1902.djvu/12

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milieu de la coupole, qui a seize grandes fenêtres, maintenant fermées.

Cette église a quarante-huit belles colonnes et son sol est recouvert de beau marbre. Tu feras vingt-six pas à compter de la nef et tu arriveras à un escalier de quelques degrés, que tu graviras ; après avoir fait dix-huit pas, tu trouveras encore quelques marches ; entre ces deux groupes de marches tu verras quatre trônes de Patriarches, l’un des deux qui sont disposés à droite, appartient au Patriarche de Jérusalem et l’autre à celui d’Alexandrie. Le premier est surmonté d’une joli dais doré.

Ceux de gauche appartiennent aux Patriarches de Constantinople et d’Antioche. Au-dessus et entre les trônes sont suspendus des lustres, dont l’un a quarante-deux lampes.

Auprès du trône du Patriarche d’Alexandrie, il y a un escalier de vingt marches par lequel le diacre monte en chaire pour lire l’Évangile.

Au-dessus de la chaire, se trouve un dais en forme de croix, orné de fresques que le temps a beaucoup endommagées. En bas, devant l’autel, sont posés de grands chandeliers en marbre avec de grands cierges, dont quelques-uns ont huit pieds de long.

L’autel est doré et très beau, il a trois portes, surmontées de six grandes images devant lesquelles sont suspendues six grandes lampes d’argent, et au-dessus de celles-ci, il y en a encore vingt-huit. La seconde rangée comprend seize images, représentant les grandes fêtes, et d’autres. Au-dessus de tout ceci est posé un grand crucifix admirablement peint. Son expression est imposante. Une grande lampe et quatre chandeliers sont posés devant lui.