Page:Récits de voyages d’un Arabe, trad. Lébédew, 1902.djvu/11

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orthodoxes, cinq aux latins, cinq aux Arméniens, deux aux Syriens monophysites, une aux Coptes et deux aux Abyssins. À trois pas de la pierre se trouve une autre petite porte qui mène au Saint Sépulcre, que tu verras à ta droite. Il est fait d’un beau marbre blanc. Sa longueur est de dix empans et sa largeur est de quatre. Au-dessus du Saint Sépulcre brûlent quarante-quatre lampes dont seize appartiennent aux orthodoxes, treize aux latins, trois aux Arméniens, quatre aux Coptes, trois aux Syriens et cinq aux Abyssins. En sortant de dessous la coupole tu verras deux estrades, l’une à droite et l’autre à gauche. En avançant de trente-trois pas vers l’Orient, tu trouveras une table en pierre avec un groupe de lampes. À côté se trouve un grand lustre et au milieu est suspendu un autre lustre. Au tour du lustre il y a deux rangées de lampes : l’une en comprend trente-six et l’autre vingt-quatre. C’est sur cette table que se tient le Patriarche lorsqu’il passe le feu sacré aux orthodoxes.

Cette table se trouve devant l’entrée de la cathédrale (orthodoxe).

À vingt et un pas en arrière de cette table sacrée, on voit un bloc de marbre entier au milieu duquel il y a un trou, et à côté se dresse une petite colonne : c’est exactement là le milieu de la terre. Au-dessus de cet endroit est suspendu un grand et beau lustre en cuivre jaune, au milieu duquel se trouve un autre lustre plus petit mais travaillé avec plus d’art. Celui-ci a trente-deux places pour les cierges et l’autre en a soixante-quatre.

Le troisième cercle destiné aux lampes, en contient vingt-trois. Ce lustre est suspendu à trois chaînes au