Page:Régnier - L’Illusion héroïque de Tito Bassi, 1917.djvu/138

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explications qu’il estimait fort inutiles, et qu’ils dussent, jusqu’au jour venu où ils pourraient juger du spectacle qui leur serait offert, s’en tenir aux conjectures qu’il leur plairait d’en faire. Ces déclarations un peu brusques mécontentèrent assez les visiteurs, parmi lesquels se trouva le comte Vallarciero qui, par le fait d’avoir été mon protecteur, se croyait des droits à être mis, plus que quiconque, au courant d’un événement auquel je me trouvais mêlé. Mais le Comte fut déçu dans son attente et dut s’en retourner sans en avoir appris plus que les autres. À la suite de ces démarches, d’ailleurs, les portes de la Rotonda furent fermées à tout venant, à l’exception, je le répète, du signore Capagnole, chargé de fournir les acteurs qui devaient me donner la réplique et avec qui je ne devais me trouver en rapport que le jour de la représentation, tant Sa Seigneurie entendait que le secret fût gardé étroitement sur l’ex-