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Page:Régnier - Les Jeux rustiques et divins, 1897, 2e éd.djvu/29

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ARÉTHUSE

 
Qui chantent tendrement avec des rires, ni
L’embûche des bois où le Centaure hennit,
Et l’antre d’où l’écho appelle les passantes,
Rien n’a troublé ses pas prudents et ses mains lentes,
Compagne qui menait quelqu’un par les chemins,
Côte à côte, et voici qui portent à leurs mains,
Toutes deux, au retour, ce soir. Elle et mon Ombre,
L’une l’Urne funèbre et l’autre la Colombe !