Page:Régnier - Portraits et Souvenirs, 1913.djvu/171

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« SOUS LE MANTEAU VÉNITIEN »


C’est au son des cloches du Campanile relevé, dans quelque vieux et beau palais de Venise, à l’heure où le crépuscule rend plus mystérieux encore l’inextricable labyrinthe des « rii » et des « calli» de la ville mystérieuse, qu’il faudrait lire ce charmant petit livre qui, sous sa discrète couverture de papier gris, nous offre, en un délicat parfum de passé, quelques images et quelques figures de l’ancienne vie vénitienne, telle qu’on la vivait aux dernières années de la Sérénissime République.


L’auteur de ces pages amusantes et subtiles, intitulées : Sous le manteau vénitien, le prince Frédéric de Hohenlohe- Waldembourg- nous a donné déjà, en trois brefs volumes de « notes » et « d’impressions », l’occasion d’apprécier sa parfaite connaissance de la Cité marine. Vénitien de cœur et d’esprit, fixé depuis longtemps à Venise, le prince Frédéric de Hohenlohe en sait tous les secrets. Il la possède en son détail le plus minutieux et en ses replis les plus cachés, en ses heures les plus