Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/29

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damnée à mort, âgée de quarante et un ans, comme entretenant des correspondances avec le brigand appelé roi de Prusse, le 22 décembre 1793 (2 nivôse an II), par le tribunal révolutionnaire de Paris.

ADELAIDE (sainte), fille de Mengendose, comte de Gueldre, morte en 1015, au monastère de Notre-Dame, à Cologne, dont elle était abbesse. Ce monastère avait été fondé par le comte son père, ainsi que celui de Bellich ou Villich-sur-le-Rhin. On ignore les motifs qui ont fait reconnaître Adélaïde comme sainte.

ADÉLAIDE, reine de France, seconde femme de Louis II, dit le Bègue, et sœur de Wilfrid ou Wilfied, abbé de Flavigni en Bourgogne. On croit que ce prince l’épousa plus par obéissance que par inclination, et que Charles le Chauve, son père, à l’insu duquel il avait contracté un premier mariage avec Ansgarde, le força de prendre Adélaïde. Quoi qu’il en soit, après la mort de Charles, Louis le Bègue, affranchi de l’autorité paternelle, voulut renvoyer sa seconde femme. Il la garda cependant, mais il ne la fit point couronner.

Il est à présumer qu’Adélaïde aurait joui de tous les droits de reine, si le roi son époux eût vécu plus longtemps : elle avait su déjà rendre Louis sensible, et lorsque ce prince mourut, en 879, après dix-huit mois de règne, elle était grosse de quatre mois. Elle fut mère de Charles III, dit le Simple, qui ne monta sur le trône qu’en 898. On ignore le temps de la mort d’Adélaïde.

ADELAIDE, ADÉLAIS ou ALIX, reine de France. Elle était femme de Hugues Capet, roi de France en 987, et mère de Robert.

On ne connaît ni sa famille ni le temps de sa mort. Un fragment de l’histoire de France marque qu’elle était fille d’un comte de Poitou. Les historiens modernes