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Le Paysan ét la Paysane
Pervertis ;
ou Les Dangérs de la Ville ;
Hiſtoire récente, mise-au-jour d’après les
véritables Lettres des Perſonages :
Troisième Partie.
Tu connais le ſujet de mes peines ſecrettes,
chèr Ami : je t’ai-avoué ce qui m’humiliait,
et ce qui me montrait toute la baſſeſſe de
l’action que j’ai-faite, en-trompant mes Parens.
Mentir en-toute occasion ! negliger
un Frére que j’aime k être faus avec une Famme
comme m.me Parangon ! fermer mon cœur à
Urſule, à ton Amie, à toi-même ! Je n’y-pouvis
plus resiſter : je t’ai-choisi, pour cette
ouverture penible, ét je ne m’en-repens pas,
l’amour même n’a-pu te rendre indiſcret : mais
le poids de ma confidence ne t’embarraſſera
pas longtemps. Nous fumes-interrompus ſi--